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La validation des acquis de l’expérience est un moyen efficace pour obtenir une promotion en entreprise. Seulement, engager une démarche VAE nécessite un coût financier assez élevé. Tout le monde ne peut donc pas financer sa VAE par ses propres moyens. Mais étant donné que la VAE entre dans le champ de formations professionnelles, elle ouvre droit à quelques plans de financement qui diffèrent en fonction du statut de la personne. Voici quelques pistes à connaître.

Les possibilités de financement pour les salariés

 

La VAE est un droit inscrit dans le Code du travail. Cette démarche permet de reconnaître et valoriser ses compétences afin de réaliser ses projets professionnels ou personnels. Elle est accessible à toutes les personnes justifiant au moins d’un an d’expérience professionnelle, en lien avec le diplôme visé. Seulement, la réalisation d’une telle formalité est assez coûteuse. Le candidat doit prévoir les frais de dossiers, les coûts de validation et les frais d’accompagnement pour ceux qui décident de se faire accompagner pour la VAE. Selon la loi, cette assistance est facultative. Mais certaines universités la rendent obligatoire pour assurer la bonne exécution des procédures.

Pour valider leurs acquis, les salariés peuvent bénéficier d’un financement partiel ou total. D’après le Code du travail, la VAE est en effet une prestation de formation imputable au plan de formation de l’entreprise. Dans le privé, le travailleur peut donc être pris en charge de plusieurs manières, que ce soit dans le cadre du CPF ou d’un CIF. Selon le statut du professionnel, l’employeur peut également recourir à son OPCA pour financer la VAE de son collaborateur. De leur côté, les employés en fonction publique peuvent aspirer à plusieurs aides en fonction de leurs catégories professionnelles et de leur administration de rattachement. Mais en général, les financements sont vite accordés.

Les possibilités de financements pour les non-salariés

Les non-salariés ont aussi le droit d’engager une démarche VAE. Ces derniers regroupent plusieurs statuts. Dans le cadre d’une recherche de travail, les chercheurs d’emploi bénéficiant de l’ARE peuvent demander un financement auprès de Pôle emploi ou du Conseil Régional à travers un chéquier VAE. Le montant de celui-ci est de 700 euros TTC. Avec un peu de chance, les demandeurs peuvent d’ailleurs cumuler les deux aides qui suffiront à couvrir une grande partie des frais de la démarche.

La VAE étant une formalité ouverte au grand nombre, quelques possibilités de prise en charge sont aussi destinées aux autoentrepreneurs, travailleurs indépendants et dirigeants d’entreprise. Au lieu de mobiliser les fonds de sa propre société, on peut solliciter les fonds de formation dont dépend son enseigne. On peut citer pour cela le FIFPL pour les professions libérales ou encore l’AGEFICE pour les gérants. Les artisans, quant à eux, peuvent se tourner vers le FAFCEA. Seulement, il ne faut pas s’attendre à une somme  importante. De même, les procédures sont longues et fastidieuses, le tout pour un montant médiocre. C’est la raison pour laquelle les entrepreneurs préfèrent financer leur VAE eux-mêmes, quitte à additionner les frais dans leurs charges de fonctionnement. Dans tous les cas, il se peut qu’il existe d’autres informations sur le sujet. Pour trouver des réponses à toutes les questions sur la VAE, il est donc conseillé de consulter la plateforme d’un organisme de formation.